La place que nous occupons dans notre famille, dans notre entourage professionnel ou encore dans nos groupes sociaux fait partie intégrante de notre identité.

Bon nombre de personnes manifestent un scepticisme par rapport à leurs qualités, leurs forces mais aussi face à leur propre valeur. Plus qu’un simple manque de confiance et souvent abordé de manière abstraite, le syndrome de l’imposteur pousse les gens à douter de leur légitimité, voire de leur propre valeur.

Quoiqu’il arrive, quelle que soit la place qu’on leur reconnait, ils sont plongés dans le paradoxe : « si je réussi, c’est grâce à des facteurs extérieurs mais si je rate, c’est bien la preuve que je ne suis pas à la hauteur, pas à ma place ».

Tels des perfectionnistes, ils n’en font jamais assez ou jamais assez bien, en comparaison aux autres ; ils ne sont jamais assez beaux, assez compétents, etc. Ils continuent encore et encore à améliorer leurs compétences sans jamais apprécier le fruit de leurs efforts.

Non contents de pousser la modestie à l’extrême, ce sentiment les envahit totalement jusqu’à créer un sentiment profond d’insécurité.

Ce syndrome, qui se développe souvent chez des personnes ayant été victimes de jugements extérieurs durs ou dont le besoin de se comparer aux autres est continuel, nous le vivons tous, à un moment ou à un autre, mais nous le dépassons au fur et à mesure des expériences positives que nous accomplissons. Pour certains par contre, l’idée que leur travail, leur acharnement et leurs efforts ne méritent ni attention, ni reconnaissance, ni récompense, s’ancre profondément.

Les causes en sont multiples et touchent tant aux valeurs sociétales qu’au surinvestissement des sphères cognitives, à l’ignorance pluraliste, aux dictats familiaux et/ou d’entreprises.

Les tentatives de solutions sont également nombreuses mais font le lit de nombreux burn-out, dépressions, procrastinations, …